Species‐rich old grasslands have beneficial effects on the health and gut microbiome of bumblebees
Résumé
Recent studies have shown that old, traditionally managed semi‐natural grasslands (SNGs) harbour specific plant assemblages characterized by high species richness, diversity, evenness and a great abundance and diversity of floral resources. As nectar and pollen from many of these plants contain a multitude of favourable phytochemical compounds, we hypothesized that pollinator health and survival would improve in old, species‐rich hay SNGs compared to younger SNGs. We monitored experimental colonies of bumblebees placed in hay SNGs of different ages. The survival of bumblebees increased with grassland age, thus they lived longer and produced more workers in the old SNGs. The abundance of actinomorphic flowers (with radial symmetry) increased with the age of the SNGs and was positively correlated with the body size, body mass and lipid reserves of the bumblebees. The taxonomic composition of gut microbiota changed during the experiment, with a significant decrease of core taxa Bombiscardovia and Bifidobacterium in young SNGs, while the abundance of Bombilactobacillus increased in old SNGs. At the end of the experiment, the bumblebees of young SNGs hosted lower abundances of Gilliamella than those of old SNGs. In old SNGs, there was a positive relationship between floral richness and the abundance of six taxa, including the three core taxa Bombiscardovia , Bifidobacterium and Snodgrassella. Microbiota α‐diversity decreased and microbiota β‐diversity increased over time in young SNGs, while both remained stable in old SNGs. Both deterministic and stochastic processes acting simultaneously in bumblebee microbiomes within young SNGs seemed to explain these changes. Compared to old forests, very little attention has been paid to old, species‐rich grasslands. Considering their importance for pollinator health, as well as their high ecological and cultural values, it is crucial that the rare and endangered old, species‐rich hay SNGs are protected. Read the free Plain Language Summary for this article on the Journal blog.
Des études récentes ont montré que les vieilles prairies semi‐naturelles (PSNs) gérées selon des pratiques traditionnelles abritent des assemblages de plantes spécifiques caractérisés par une richesse en espèces, une diversité spécifique et une régularité d'abondance des espèces élevées, ainsi qu'une grande abondance et une grande diversité de ressources florales. Étant donné que le nectar et le pollen de bon nombre de ces plantes contiennent une multitude de composés phytochimiques favorables, nous avons émis l'hypothèse que la santé et la survie des pollinisateurs seraient meilleures dans les vieilles PSNs de fauche, plus riches en espèces que dans les jeunes PSNs. Nous avons suivi des colonies expérimentales de bourdons placées dans des PSNs de fauche d'âges différents. Les bourdons vivaient plus longtemps et produisaient plus d'ouvrières dans les vieilles PSNs. L'abondance des fleurs actinomorphes (avec symétrie radiale) augmentait avec l'âge des PSNs et tendait à être positivement corrélée à la taille, la masse et les réserves lipidiques corporelles des bourdons. La composition taxonomique des microbiotes intestinaux a changé au cours de l'expérience, avec une diminution significative des taxa ‘cœurs’ Bombiscardovia et Bifidobacterium dans les jeunes PSNs, tandis que l'abondance de Bombilactobacillus a augmenté dans les vieilles PSNs. À la fin de l'expérience, les bourdons des jeunes PSNs présentaient des abondances de Gilliamella plus faibles que ceux des vieilles PSNs. Dans les vieilles PSNs, il y avait une relation positive entre la richesse florale et l'abondance de six taxa, incluant les trois taxa ‘cœur’ Bombiscardovia , Bifidobacterium et Snodgrassella . La diversité α du microbiote a diminué et la diversité β a augmenté au fil du temps dans les jeunes PSNs alors que les deux sont restées stables dans les vieilles PSNs. Les processus déterministes et stochastiques agissant simultanément dans le microbiome des bourdons semblent expliquer ces changements observés dans les jeunes PSNs. Comparé aux vieilles forêts, très peu d'attention a été accordée aux vieilles prairies riches en espèces. Compte tenu de leur importance pour la santé des pollinisateurs, de leurs valeurs écologiques et culturelles élevées, il est crucial qu'elles soient protégées.
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Functional Ecology - 2024 - Pornon - Species%E2%80%90rich old grasslands have beneficial effects on the health and gut microbiome.pdf (1.89 Mo)
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