Différentes études (Phillipot & Baillat 2001, Blanchouin 2016) et différents rapports officiels (Touchard, MEN 2006, Loarer 2012, Rapport IG EPS 2015, Cour des comptes 2019) caractérisent un enseignement de l’Education Physique et Sportive à l’école primaire qui ne correspond pas aux recommandations officielles à la fois en termes de volume horaire et d’objectifs de formation des élèves. Il y a de nombreuses explications à cela, ces études et rapports en font état. Cependant, la situation est loin d’être homogène. Dans un contexte identifié comme difficile, un certain nombre d’écoles réussissent tout de même à proposer une EPS à la hauteur des attendus des programmes, qui participe à la dynamique du projet d’école par l’enseignement d’activités physiques, sportives et artistiques (APSA). Nous présentons ici un dispositif d’enquête intitulé « Ecoles vitaminées à l’EPS » qui cherche à comprendre comment ces écoles fonctionnent et à identifier les conditions favorables à l’enseignement de l’EPS qu’il conviendrait de généraliser pour que cette discipline soit considérée comme aussi importante que les autres et qu’elle puisse jouer le rôle spécifique qui lui est attribué par l’institution scolaire.